Vous êtes désespérés par le confinement ? Vous ne rêvez que d’espace et de grand air ? Pas de panique. Le musée national de la marine vous aide à relativiser la vie entre quatre murs. Voici une sélection des meilleurs films se déroulant dans le micro-espace d’un sous-marin. après avoir passé 90 minutes coincé avec tout un équipage, votre chambre vous paraitra le comble du luxe.

Le plus réaliste : Le chant du loup

Réalisé avec l’aide de la Marine nationale et tourné en partie sur l’île Longue, le seul film français de la sélection mise tout sur son ambition de réalisme. Et ça marche (bon ok mis à part une ou deux scènes un peu exagérées, spectacle oblige) ! Le chant du loup raconte l’histoire d’un jeune homme, oreille d’or, capable de reconnaître tout ce qui nage sous l’eau grâce au son. Présumé infaillible, il va néanmoins être mis en difficulté et cela n’annonce rien de bon, surtout à une époque où la Défense est basée sur la dissuasion nucléaire… Avec la pandémie vous trembliiez de voir la fin de notre monde ? Attendez d’avoir vu Le chant du loup.

Le plus familial : 20 000 lieues sous les mers

20 000 lieues sous les mers est le premier blockbuster de Walt Disney en prise de vue réelle. C’est une adaptation plus ou moins lointaine du roman de Jules Verne par Robert Fleischer et son équipe, qui ont voulu mettre le paquet pour impressionner petits et grands : tortues de mer, poulpe géant, requins et autres merveilles sousmarines peuplent le film. L’intrigue est servie par les grands noms de l’époque Kirk Douglas aka Ned Land, charmeur en diable (à tel point qu’on a inventé une scène de séduction ne figurant pas dans le livre juste pour lui) y pousse la chansonnette. James Mason y incarne un capitaine Nemo plus flippant que jamais. Il est secondé par Peter Lorre, l’un des plus grands acteur du monde. Et cerise sur le gâteau, c’est peut-être l’intérieur de sous-marin le plus confortable et luxueux de la sélection. Embarquez-y tous les membres de votre famille pour un spectacle assuré.

Le plus long : Das Boot

Si pour cette troisième semaine de confinement vous ne savez plus comment occuper vos journées, que vous avez déjà essayé tous les tuto proposés par Youtube et visité virtuellement tous les musées fermés de France et de Navarre et que vous avez peur de mourir d’ennui, Das Boot est fait pour vous. Parce que non comptant de durer près de 3h30 (pour la version director’s cut, mais le dernier montage disponible dure près de 5h), une suite a été tournée sous forme de série ! Vous pouvez donc tenir un bon petit moment dans l’U-96, sous-marin allemand pendant la deuxième guerre mondiale, dont le port d’attache est La Rochelle occupée. Soyez rassuré, ça n’est pas parce que le film est allemand qu’il est aussi pénible qu’un épisode spécial de Derrick, bien au contraire. Multi-nominé aux oscars, il a permis à son réalisateur Wolfang Peterson de poursuivre sa carrière à Hollywood (Troie, En pleine Tempête). Malgré cela, Das Boot reste son chef d’oeuvre. C’est parti pour une sortie en mer dont vous ne reviendrez pas de sitôt.

Le plus “guerre froide” : A la poursuite d’Octobre rouge

Même si l’action se déroule en pleine guerre froide, A la poursuite d’Octobre rouge ne vous laissera pas de glace (l’humour en tant de confinement reste au beau fixe). Il faut avoir les tripes solides pour survivre aux 2h30 de stress d’un des films les plus aboutis de l’icône 90’s John McTiernan, père de la série Die Hard. Duel au sommet entre Alec Baldwin, agent de la CIA et l’inénarrable Sean Connery, interprète de Marko Ramius, capitaine russe n’obéissant plus aux ordres de son pays et se dirigeant tout droit vers les Etats-Unis. Alors tirera ? Tirera pas ? COUP DE COEUR (s’il bat toujours après autant d’adrénaline).
Et pour ceux qui en voudraient toujours plus, vous avez également à disposition Opération jupons de Blake Edwards, le plus drôle ; Abyss, de James Cameron, le plus flippant ; Tintin et le lac aux requins, de Raymond Leblanc le plus tintinophile, USS Alabama , par le très regretté Tony Scott, le plus testostéroné et en contrepoint, K-19, le piège des profondeurs le seul film de sous-marin réalisé par une femme à ma connaissance, la grande Kathryn (Bigelow of course).
Bonne suite de confinement cinéphile à tous.

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